Biographie
Après un bac scientifique et une école de commerce, j’ai travaillé 10 ans dans le service Marketing d’une entreprise agro-alimentaire puis me suis reconvertie et lancée dans les études d’orthophonie à la suite d’un bilan de compétences.
Durant mon congé maternité, j‘ai préparé le concours de l‘école de Paris via le CNED.
Les quatre années (en réalité 5 années aujourd’hui) permettent d’aborder la variété des populations et pathologies que nous aurons à traiter :
Oui, dans plusieurs contextes : en libéral, à l’hôpital et aussi en institutions. J’ai ainsi réalisé mes stages dans un service de neurologie médecine physique et de réadaptation, dans un centre référent du langage psychopatologie de l’enfant, dans un centre neuro-visuel, dans un Sessad et dans un Celem pour enfants sourds.
Ces stages sont toujours très intéressants car ils permettent de se confronter à la réalité de la pratique et de consolider nos connaissances en termes de prise en charge.
En plus de faire appel à de solides appuis théoriques, je dirais qu’il faut certainement faire preuve de créativité, être capable de se remettre en cause, de faire preuve de patience, d’empathie et d’écoute.
Du plus petit au plus âgé ! Je vois des bébés avec des handicaps divers qui ont des difficultés à s’alimenter, des enfants et ados qui n’arrivent pas bien à communiquer/parler/lire/écrire et des adultes après un AVC ou dans le cadre d’une maladie neuro-dégénérative.
De bien se former ! Il faut épurer son bureau, se mettre au niveau de l’enfant, mettre en place un outil de communication, fixer des objectifs clairs avec la famille pour avancer ensemble.
Idéalement, la prise en charge doit démarrer le plus précocement possible et se fait en lien très resserré avec la famille et les lieux de vie de l’enfant.
Les missions de l’orthophoniste dépendent des difficultés et du bilan : alimentation, communication verbale et non verbale, pragmatique du langage, travail de l’écrit, lien avec la crèche/l’école.
Les principales difficultés sont liées au manque d’évolution du patient qui peut être causé par différentes choses. J’avoue aussi parfois être fatiguée car ces prises en charges demandent à déployer beaucoup d’énergie.
C’est très variable et il existe tous les profils. Les parents sont souvent démunis, font ce qu’ils peuvent, sont parfois très investis et parfois moins, il faut toujours s’adapter et c’est ce qui fait la richesse et l’intérêt de notre métier.